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Me. PAVARET.
Il n’avoit que son uniforme dans la tête ; cela l’empêchoit de s’occuper d’autre chose ; & c’est ce qui faisoit, quand je lui parlois de votre mariage, qu’il me répondoit oui, nous verrons cela ; rien ne presse.
Mlle. BATILDE.
Mais s’il s’engageoit avec un autre, ma tante ?
Me. PAVARET.
Je n’y donnerois pas mon consentement, ma niece.
M. DE CLAIRVILLE.
Et s’il alloit en avant ?
Me. PAVARET.
Ma niece n’auroit pas mon bien.
M. DE CLAIRVILLE.
Et j’en serois la cause ! Ah ! Madame, j’en mourrois de douleur.
Mlle. BATILDE.
Que m’importeroit d’être riche, si l’on me séparoit de vous ?
Me. PAVARET.
Votre père se tient tranquille à son ordinaire.
M. DE CLAIRVILLE.
Il m’a dit qu’il parleroit ; mais il ne pressera rien. Je n’ose parler moi-même, & je ne sais