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Scène III.

M. BETASSIER, M. DE CLAIRVILLE.
M. BETASSIER.

Ah ! Monsieur, je vous cherchois ; on m’avoit dit que vous êtiez ici, & je vous ai reconnu d’abord quand je vous ai vu.

M. DE CLAIRVILLE.

Moi, Monsieur ?

M. BETASSIER.

Oui, vraiment ; ce n’est pas que vous ne soyez bien rajeuni depuis dix ans que vous avez passé à Troyes ; mais je sais bien pourquoi.

M. DE CLAIRVILLE.

Moi rajeuni ?

M. BETASSIER.

Oui vraiment, & cela ne me surprend pas, parce que mon pere m’a dit que je verrois à Paris des choses bien extraordinaires.

M. DE CLAIRVILLE.

Celle-là, en effet, le seroit un peu.

M. BETASSIER.

Moi, je ne le trouve pas tant, à vous dire le vrai, parce que j’en ai bien vu des exemples.