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M. DUVERDIER.
Comment nos deux nôces ?
Me. PAVARET.
Oui, celle de ma niece & la mienne.
M. DUVERDIER.
Vous vous mariez ?
Me. PAVARET.
Oui. Puisque vous ne voulez pas donner votre fille à Monsieur de Clairville qu’elle aime, je l’épouse, & je lui donne tout mon bien.
M. DUVERDIER.
Et vous y consentez, vous, Monsieur Landier ?
M. LANDIER.
C’est leur affaire, pourquoi m’y opposerois-je ?
M. GOBERGEAU.
Il a raison ; tout le monde est ici d’accord.
M. DUVERDIER.
En ce cas, Monsieur Betassier, vous êtes trop heureux.
M. BETASSIER.
Comment, trop heureux ?
M. DUVERDIER.
Oui, je craignois que ma sœur, qui protégeoit Monsieur de Clairville, ne s’opposât à votre mariage avec ma fille, & par ce moyen elle n’y met plus d’obstacle.