Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/342

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CAMILLE.

C’est qu’il seroit jaloux.

ARLEQUIN.

Oh, mais cela ne me fait rien, qu’il soit jaloux.

CAMILLE.

C’est qu’il m’enfermeroit, & je ne pourrois plus te voir.

ARLEQUIN.

Ah ; cela est différent. Que veux-tu donc que je lui dise ?

CAMILLE.

Je ne sais pas.

ARLEQUIN.

Comment ferons-nous donc, ma chere Camille ?

CAMILLE.

Je n’en sais rien ; car depuis que je suis avec lui, il me doit douze cents livres.

ARLEQUIN.

Et si tu ne veux pas te marier avec lui, il ne voudra pas te payer ?

CAMILLE.

Voilà ce que je crains.

ARLEQUIN.

Je vais parler de tout cela à Monsieur le Doc-