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Scène IV.
PANTALON, CAMILLE.
PANTALON.
Je crois que ce coquin-là, il a la hardiesse d’être amoureux de toi.
CAMILLE.
Hé, pourquoi pas ? il est le valet de Monsieur le Docteur ; moi, je suis la servante de Monsieur Pantalon. Monsieur vaut bien Madame.
PANTALON.
Non, non, Monsieur ne vaut pas Madame ; car tu ne seras plus une servante, ma chere Camille.
CAMILLE.
Pourquoi cela, Monsieur Pantalon ? Je ne veux point changer d’état ; n’ai-je pas bien soin de votre maison.
PANTALON.
Si, si, je ne me plains pas, au contraire ; mais une autre aura soin de la maison, & tu en seras la maîtresse.
CAMILLE riant.
Moi la maîtresse ? ah, ah, ah, ah, ah ! com-