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LA MERE Ste. HELENE.

Assoyez-vous donc. Il faudroit un fauteuil, ma sœur…

M. FEBRUGIN.

Non, non, je serai fort bien sur cette chaise aise.

LE PERE SATURNIN.

Vous avez dîné, Docteur ?

M. FEBRUGIN.

Oh ! je vous en réponds, onds.

LA MERE Ste. HELENE.

Pourquoi donc avons-nous été si long-temps sans vous voir, & sans avoir de vos nouvelles ?

M. FEBRUGIN.

C’est que j’ai toujours cru que j’allois revenir ir, & que les malades m’ont retenus us.

LA MERE Ste. HELENE.

On ne vouloit pas vous laisser aller, je n’en suis pas surpris, vous avez dû guérir bien du monde ?

LE PERE SATURNIN.

Ou faire bien des héritiers, n’est-ce pas, Docteur ?

M. FEBRUGIN.

Non pas absolument ent ; j’en ai sauvé la moitié é ; mais avec bien de la peine eine.

LE PERE SATURNIN.

Avez-vous beaucoup saigné ?