Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/117

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Thérèse.

Non, non, ma mere m’a défendu de te parler ; allons, sors.

Vincent.

Quoi ! tu aurois le cœur de me renvoyer ?

Thérèse.

Oui, oui, veux-tu que je sois grondée par ma mere ?

Vincent.

Bon ! elle est bien loin, elle ne reviendra pas de si-tôt, laisse-moi entrer.

Thérèse.

Mais, en es-tu bien sûr ?

Vincent.

Oui : elle cherche son chat par tout le village, elle sera long-tems. Je m’en vais fermer la porte. Il ferme la porte.

Thérèse.

Mais si elle revient ?

Vincent.

Je te dis que non. D’abord, elle ne trouvera pas le chat, car c’est moi qui l’ai caché chez nous ; elle le cherche bien loin quand il est bien près.