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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/121

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Vincent.

C’est que tu te méfies de moi.

Thérèse.

Peut-être.

Vincent.

Eh bien, à présent que tu vois clair, laisse-moi t’embrasser.

Thérèse.

Non, Vincent, je ne le veux pas, profitons plutôt du tems pour parler de nos affaires.

Vincent.

Mais cela seroit bien-tôt fait.

Thérèse.

Je te dis encore une fois, que je ne le veux pas, dis-moi plutôt comment nous ferons pour déterminer ma mere ?

Vincent, d’un air indifférent & fâché.

Je n’en sais rien.

Thérèse.

Ah, tu boudes ? eh bien, à la bonne heure, Monsieur Vincent, je suis bien bonne de craindre de vous perdre, puisque vous n’êtes pas plus inquiet que cela.