Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/136

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Le Compere Morin.

Écoutez-moi, vous avez dit à votre fille qu’elle n’épouseroit jamais mon Neveu.

La Mere Durand.

Assurément ; j’en suis la maîtresse, apparemment.

Le Compere Morin.

Vous avez eu tort.

La Mere Durand.

Comment, j’ai eu tort ?

Le Compere Morin.

Sans doute, depuis ce tems là, le pauvre garçon est comme un fou, & je crains quelque malheur.

La Mere Durand.

Mais tout cela ne fait pas que mon Chat n’ait pas été ici tout à l’heure.

Le Compere Morin.

Et si vraiment, c’est cela qui en est cause ; mais cela vous regarde encore plus que moi, Thérèse aime Vincent.

La Mere Durand.

Je le sais bien.