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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/140

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La Mere Durand.

Sans doute.

Le Compere Morin.

C’étoit mon Neveu qui contrefaisoit le Chat ; ils ont sauté par la fenêtre & ils sont venus chez moi ; cela presse, il faut que vous voyez ce que vous voulez faire.

La Mere Durand.

Je ne le saurois croire. Elle va voir dans la chambre, y laisse le Chat & rapporte la lampe. Non, ma Fille n’y est pas. Que je suis malheureuse !

Le Compere Morin.

Non, vous n’êtes pas malheureuse ; c’est votre faute si tout cela est arrivé. Ils sont venus me trouver pour me prier de vous engager à consentir à ce que je vous propose ; allons, rendez-vous.