Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/176

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

car elle ne pourra alors refuser de m’épouser ; d’ailleurs, je suis très-vert encore ; je me porte fort bien, & si je n’ai qu’une jambe, je n’en vas pas moins bon train ; on me voit partout ; ainsi je remplirai très-bien toutes mes fonctions, & je vous jure que Mars & l’Amour seront fort contents de moi. J’oubliois encore d’ajouter…

La Marquise, donnant la main au Comte.

Cela est très-bien, Monsieur le Major, une autre fois vous en direz davantage.

Le Comte.

Ah ! Madame, que je regrette les momens précieux qu’il vient de me faire perdre !

Le Major, les suivant.

Comme je dîne avec vous, en vous accompagnant, je vous dirai le reste.

Fin du premier Acte.