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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/189

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Scène III.

LE COMTE.

La vieillesse est bien ridicule ! Quelle fantaisie, à cette femme-là, de m’aimer ?… Il me vient une idée qui pourra me débarrasser de ce fâcheux entretien & me laisser tout entier à mon amour. Il faut que j’attende ici le Commandant pour lui communiquer mon projet. Ensuite j’irai me jetter aux pieds de la Marquise, & j’y mourrai, si je ne peux réussir à la toucher.


Scène IV.

LE COMTE, LEBRUN.
Lebrun.

Eh bien, Monsieur, nous allons donc sortir d’ici ? Partirez-vous cette nuit ?

Le Comte, rêvant.

Cette nuit ?

Lebrun.

Oui, c’en seroit toujours une bonne de