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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/195

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Scène VII.

LEBRUN.

Apparemment que ce sera un ordre que le Commandant me donnera pour avoir des chevaux de poste ; je vous reverrai donc enfin, mon cher Paris ! je crois que je serois mort d’ennui si j’eusse demeuré plus long-tems ici ; ma joie est sans égale, la tête me tourne.


Scène VIII.

LA COMMANDANTE, LEBRUN.
La Commandante.

Eh bien, Pasquin, ton maître va donc partir ?

Lebrun.

Oui, Madame, ah, que vous me faites de plaisir !

La Commandante.

Je te le demande ?

Lebrun.

Oh, vous le savez mieux que moi, Madame ; vous avez, sans doute, vû expédier l’ordre