Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/242

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trop modeste, un Auteur comme vous doit sentir ce qu’il vaut.

M. Charmé.

Je crois bien le sentir aussi, Madame ; mais les jaloux sont toujours à l’affût du mérite pour le dénigrer.

La Comtesse.

Quoi, vous avez des jaloux ?

M. Charmé.

Ah ! Madame, je n’ai que tout Paris seulement.

La Comtesse.

Je vous plains, mais je ne suis pas jalouse, moi ; vous pouvez me parler naturellement. Où en sommes-nous ? Qu’a fait Monsieur Crescendo ? Êtes-vous mis en musique ?

M. Charmé.

Oui, Madame, & pas mal, il y a seulement de certaines choses ; ou si Madame vouloit lui parler un peu…

La Comtesse.

Je lui parlerai, je lui parlerai, voyons toujours. Mademoiselle, point de bonnet aujourd’hui, songez-y.