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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/295

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Scène IV.

LA MARQUISE, LE COMTE, LE CHEVALIER.
Le Comte.

Eh bien, Monsieur le Chevalier, vous prêtez-vous à toutes les folies de ma fille.

Le Chevalier.

Je vous réponds, Monsieur, que je suis très-flatté de pouvoir être utile à Madame, & que je la servirai de tout mon cœur.

Le Comte.

Oui ; mais il faut finir, & le plutôt est le meilleur.

Le Chevalier.

C’est ce que j’avois l’honneur de dire à Madame, c’est mon avis.

Le Comte.

J’ai affaire à Paris, & il faudra que je revienne demain ; cela est agréable !

La Marquise.

Sur-tout ne paroissez pas sans être instruit de ce que vous aurez à faire.