Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/51

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Le Vicomte de Grandcour.

Funeste, il est vrai, je l’éprouve depuis vingt ans.

L’Abbé Réda.

Je ne saurois le croire.

Le Vicomte de Grandcour.

Vous n’avez donc jamais vu la Comtesse de Griseville ?

L’Abbé Réda.

Qui demeure ici près ?

Le Vicomte de Grandcour.

Elle même ; oui, ses rigueurs me tournent toujours la tête, voilà tout le défaut que je lui connois, & il n’en est pas un ; c’est une preuve de sa vertu.

L’Abbé Réda.

Elle passe pour une folle.

Le Vicomte de Grandcour.

Qu’osez-vous dire, malheureux ?

L’Abbé Réda.

Moi ? Rien, Monsieur le Vicomte.

Le Vicomte de Grandcour.

Sa grace, ses charmes…