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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/53

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L’Abbé Réda.

Je crois que oui.

La Mere Gourdon.

Il a dormi ici une heure tantôt, & je crois que je viens de les voir tous les deux par là-bas, qui cherchoient quelque chose à terre.

L’Abbé Réda.

Je serai bien aise de les retrouver, je leur apprendrai à nous donner comme cela de l’inquiétude.

La Mere Gourdon.

Oh, mais si vous vous fâchez & si vous leur faites du mal, je ne vous enseignerai pas où ils sont.

Le Vicomte de Grandcour.

Cette bonne femme a raison, Monsieur l’Abbé. Allez voir si ce sont eux ; quand vous les aurez reconnus, vous viendrez me le dire, & je vous défends d’en approcher & de vous en faire reconnoître avant de m’avoir rendu compte.

L’Abbé Réda.

Je ferai, Monsieur, ce que vous m’ordonnez.