Testament peut l’obliger à faire ce choix ; mais tout me dit qu’elle choisira le Chevalier.
Cela pourroit arriver ; mais je ne conçois pas, aimant Monsieur le Comte, que vous ne craigniez pas qu’elle ne l’aime aussi.
Ta réflexion est juste, sûrement le Comte est fait pour plaire ; mais le Chevalier aura la préférence, parce qu’il est aimé.
Deux frères rivaux, & que l’amour ne désunit pas, quand il suffit quelquefois d’être parent pour se haïr : cela me paroît respectable.
Oui ; car il semble au contraire que cet amour qu’ils ont depuis long-tems, augmente & resserre encore l’amitié qui est entr’eux ; mais c’est qu’ils ignorent leur sort tous les deux, qu’ils se confient leurs peines, & que ce qui pourroit leur donner de l’éloignement les rapproche.
Et comment Madame est-elle mieux ins-