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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/307

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m’en vais vous dire, pça, pça, pça, pça, enfin voilà qu’est bien, j’ai à vous parler.

M. Le Cocq.

Eh bien dites. Vous savez bien que je suis votre ami, mon Compère ?

M. Pécorier.

Oh, pardi mon ami, pça, pça, pça, pça, pça, enfin, personne… Je dis voilà qu’est bien, je n’en saurois douter.

M. Le Cocq.

J’en suis bien aise, mon Compère.

M. Pécorier.

Moi, je sais qu’on dit toujours des hommes, pça, pça, pça, pça : mais avec vous… Enfin je sais que pça, pça, pça, vous aimez à obliger, je dis à tout le monde pça, pça, pça, pça, enfin… Que vous êtes d’un très-bon conseil.

M. Le Cocq.

Oh, je voudrois que vous fussiez content de moi, parce que…

M. Pécorier.

Content ? Et pardi, n’est-ce pas vous qui m’avez dit pça, pça, pça, pça, pour me faire acheter ma maison. Enfin, pça, pça, pça, pça, j’ai fait un bon marché.