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M. de Saint-Prix.
Oui, Monsieur.
M. d’Arny.
Rien ne presse.
M. de Saint-Prix.
Rien ne presse ?
M. d’Arny.
Non, non, vous n’aurez pas été plutôt marié, qu’au-bout de quelques jours, vous n’y penserez plus.
M. de Saint-Prix.
Ah, Monsieur, vous ne me rendez pas justice.
M. d’Arny.
Eh bien, mettons un mois.
M. de Saint-Prix.
Vous pouvez croire que je n’aimerois Mademoiselle votre fille qu’un mois ?
M. d’Arny.
Supposons un an, deux ans, tant que vous le voudrez ; mais tout finit, & plus tard on se marie, plus l’amour dure ; ce que je vous dis là, c’est d’après l’expérience.