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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/95

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M. d’Arny.

À quoi donc ?

Mde d’Arny.

À essuyer un refus. Cela fait toujours tort à une personne à marier.

M. d’Arny.

Bon, bon !

M. Broussin.

Quand j’ai vu que tout étoit rompu, j’ai cru que je ne ferois pas mal d’apporter le contrat que vous m’aviez dit de faire pour Monsieur de Saint-Prix & Mademoiselle d’Arny.

Mde d’Arny.

À quoi vous déterminez-vous, Monsieur ?

M. d’Arny.

À signer tout de suite, pour ne plus entendre parler de ce mariage-là.

M. de Saint-Prix.

Ah, Monsieur ! que d’obligations…

M. d’Arny.

Signons, signons ; vous serez heureux après, si vous pouvez, tous les deux.