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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/119

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de Police, pour retrouver mes deux fripons & les faire pendre.

Poitevin tremblant.

Me faire pendre, Mademoiselle.

Constance.

Non, mon Père, vous ne les ferez pas pendre.

M. de Lépargnau.

Je vous réponds qu’ils le seront. Ma Sœur, vos chevaux, vos chevaux.

Mde de Mont-Joyeux.

Un moment, calmez-vous. Vos cinquante louis ne seront pas perdus.

M. de Lépargnau.

J’espère bien qu’on me les rendra.

Mde de Mont-Joyeux.

Oui, on vous les rendra ; mais c’est à condition que vous terminerez le mariage de votre Fille.

M. de Lépargnau.

Cela n’a rien de commun.

Mde de Mont-Joyeux.

Pardonnez-moi ; parce que quand elle sera mariée, elle sera assez riche pour ne vous rien emprunter.