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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/137

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Saint-Jean.

Je ne sais pas.

M. Guérisseau.

Quel diable d’homme ! Comment, je ne pourrai m’en défaire ? qu’il promette du moins, lorsqu’il m’aura vû, de s’en aller.

Saint-Jean.

Vous lui donnerez-donc son attestation ?

M. Guérisseau.

Non, puisqu’il me croit mort.

Saint-Jean.

Mais s’il vous voit ?…

M. Guérisseau.

Il est trop bête pour ne pas en être la dupe.

Saint-Jean.

Vous le croyez ?

M. Guérisseau.

Je m’en vais me jetter sur mon lit.

Saint-Jean.

Et s’il vous tâte le pouls ?

M. Guérisseau.

Tu lui diras que je suis mort subitement,