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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/218

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Claude Silvain.

Madame Martin ? Oh, je ne la craignons plus.

Genevieve.

Comment vous ne la craignez plus ? Qu’est-ce que vous voulez dire ?

Claude Silvain.

Eh, pardi, vous savez bien. Est-ce que vous ne savez pas ?

Genevieve.

Non vraiment ; allons, Claude Silvain, dites-donc ?

Claude Silvain.

Eh bien devidons encore un écheveau de fil ensemble, comme l’autrefois.

Genevieve.

Ah je le veux bien, si vous vouliez m’expliquer ce que vous disiez.

Claude Silvain.

Ah ! dame, il faut que je voye le fil.

Genevieve.

Le voilà, lui montrant. Asseyez-vous ici.

Claude Silvain.

C’est bon, c’est bon. Il se frotte les mains.