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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/223

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Scène II.

Mde MARTIN, GENEVIEVE, HONORIN, CLÉMENT.
Mde Martin.

Adieu, adieu. À qui en a donc ce nigaud-là avec sa joie ? Eh bien, voilà l’autre qui pleure à-présent.

Clément.

Qu’avez-vous donc, ma chère Génevieve ?

Mde Martin.

Bon, bon ! laissez-là, tantôt elle pleure, tantôt elle rit, on n’y comprend rien. Si elle étoit ma Fille elle ne seroit pas comme cela, voilà comme la défunte l’a élevée, ce n’est pas ma faute ; mais pendant que son Père n’y est pas, parlons un peu de ses affaires.

Honorin.

Où est-il donc allé votre Mari ?

Mde Martin.

Il est allé chercher des provisions à la Ville, pour une noce, à ce qu’il dit.