Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/23

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M. de Ponbleu.

Cela est fort bien fait. Et loges-tu dans la même maison que sa Sœur ?

Lahaye.

Que sa Sœur ? Regardant Julie. Oui, oui, Monsieur. À part. La Sœur de mon Maître !

Julie.

Ne vous l’avois-je pas dit, Monsieur ? cette Sœur-là demeure toujours à Paris avec une Tante.

M. de Ponbleu.

Avec une Tante ?

Lahaye.

Non, Monsieur, c’est un Oncle. À part. Quel diable de mystère : il faut que j’y mette du mien aussi.

M. de Ponbleu.

C’est un Oncle ?

Lahaye.

Oui, Monsieur, je sais mieux cela que personne, je suis son homme de confiance, & quand je suis à Paris, il ne peut pas se passer de moi un seul moment. À part. Je ne sais où