Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/251

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. Martin.

Qu’est-ce que tu as à répondre à cela ?

Mde Martin.

Que rien n’est plus faux.

M. Martin.

Ah, oui ; tu crois que je te croirai.

Mde Martin, à part.

Si c’étoit pour faire réussir Clément… cela seroit bien vilain à lui.

M. Martin.

Qu’est-ce que tu dis-là toute seule ?

Mde Martin.

Je dis que c’est affreux à vous, de croire de pareilles choses.

M. Martin.

Oui, oui, affreux. Pourquoi m’as-tu proposé Clément, pour ma Fille ? Je le sai bien.

Mde Martin.

Comment, vous le savez ?

M. Martin.

Oui, tu ne m’en as pas parlé depuis.

Mde Martin.

Vous ne le vouliez pas.