Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/304

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La Pierre.

Oui, vraiment ; j’ai cru que votre chien me mangeroit.

Dame Dumont.

C’est qu’il ne vous connoît pas ; quand j’ai entendu aboyer, je suis venue tout de suite.

La Pierre.

Il faudroit du moins l’attacher ce diable d’animal-là.

Dame Dumont.

Notre Monsieur ne veut pas, & puis il n’aboie pas à tout le monde.

La Pierre.

Comment ?

Dame Dumont.

Oui, si vous étiez bossu, par exemple, il ne vous auroit rien dit.

La Pierre.

Ah, ah ! celui-là est plaisant !

Dame Dumont.

Il est élevé à cela.

La Pierre.

Et pourquoi ?