Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/313

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. Bourval Fils.

Ah ! mon Père, vous savez sans doute que je l’aime, & c’est une surprise agréable que vous avez voulu me ménager. Je vous reconnois bien-là.

M. Bourval.

Non, je n’en savois rien.

M. Bourval Fils.

Vous plaisantez ?

M. Bourval.

Non, je t’assure, je craignois même que tu n’eusses de la répugnance à l’épouser.

M. Bourval Fils.

Moi ? Je la trouve charmante !

M. Bourval.

On dit qu’elle a un assez joli visage, mais pour la taille…

M. Bourval Fils.

Elle n’est pas grande.

M. Bourval.

Et elle est bossue.

M. Bourval Fils.

Bossue ?