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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/323

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Dame Dumont.

Oh ! vous dites cela pour…

M. Rondeau.

Pour ?

Dame Dumont.

Me faire parler ; mais vous savez aussi-bien que moi ce qui en est.

M. Rondeau.

Expliquez-vous donc ?

Dame Dumont.

Je veux dire, Monsieur, qu’ils s’aiment à la folie, & si cela vous fâche, ils vont être bien malheureux.

M. Rondeau.

Et pourquoi voulez-vous que cela me fâche, puisqu’on fait actuellement leur contrat, & qu’ils le rigneront ce soir.

Dame Dumont.

Vous ne me trompez point ?

M. Rondeau.

Je vous dis que Monsieur Bourval le père & moi, nous sommes amis dès notre enfance, & que ce mariage-là nous convient également.