Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Mlle Rondeau.
Je n’aimerai point ce mari-là.
M. Rondeau.
Je ne m’en soucie guère ; qu’est-ce que cela me fait que vous aimiez votre mari ?
Mlle Rondeau.
Je serai malheureuse toute ma vie !
M. Rondeau.
Oh ! que non, qu’on n’est pas malheureuse pour ne point aimer son mari. En un mot, ne songez plus à Bourval ; & si vous le regardez seulement… Dame Dumont, c’est à vous que je m’en prendrai. Je m’en vais retirer ma parole.
Scène VIII.
Mlle RONDEAU, DAME DUMONT.
Mlle Rondeau, pleurant.
Ah ! ma chère Dame Dumont, qu’est-ce que je vais devenir ?
Dame Dumont.
Ne vous affligez point, mon enfant, tout n’est pas perdu.