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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/332

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Dame Dumont.

Oh, très-vrai, & vous croyant comme vous paroissez, pas un ne voudra de vous.

Mlle Rondeau.

Ni moi d’eux assurément.

Dame Dumont.

Et pour-lors, Monsieur votre Père sera trop heureux d’en revenir à Monsieur Bourval.

Mlle Rondeau.

Ah ! je n’ose m’en flatter !

Dame Dumont.

Laissons faire le tems, avec lui on vient à bout de tout.

Mlle Rondeau.

Je voudrois pouvoir vous croire.

Dame Dumont.

Ce que je vous dis est très-vrai. Tranquillisez-vous donc.

Mlle Rondeau.

Je vais écrire à Monsieur Bourval.

Dame Dumont.

Eh bien, je lui ferai tenir votre Lettre par La Pierre, qui est déjà venu ici.