Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/385

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Scène VII.

Mde DE ROISEVILLE, Mlle DE SAUVOIR, M. de SAUVOIR, M. de GARANCI, M. de PRÉTENDSIERE.
M. de Prétendsiere.

Ces Anglois sont plaisans avec leur liberté. Ils sont peuple, & voilà tout.

M. de Garanci.

Comment peuple ?

M. de Prétendsiere.

Oui, cela n’a nul ton, nul goût.

M. de Garanci.

Ils ont de la raison & du bon sens.

M. de Prétendsiere.

Ils me font pitié !

M. de Garanci.

Si Milord Ridling vous entendoit, cela ne lui plairoit point du tout.

M. de Prétendsiere.

Je ne le crains pas. Les Anglois ne tirent point l’épée à Londres, la liberté le leur dé-