Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/391

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Scène IX.

Mde DE ROISEVILLE, Mlle DE SAUVOIR, M. de SAUVOIR, M. DE GARANCI, M. de PRÉTENDSIERE qui entre l’épée à la main & l’air égaré. Les femmes font un cri en le voyant, & elles sont rassurées par la présence de M. D’AMABERT, qui entre en riant.
M. de Prétendsiere, à M. de Sauvoir.

Ah, Monsieur, je vous demande pardon, il vient de m’arriver chez vous un malheur affreux ! sauvez-moi, cachez-moi, je vous en prie.

M. de Sauvoir.

Dites-donc promptement ce que c’est ?

M. de Prétendsiere.

Monsieur, en sortant tout-à-l’heure, je trouve dans votre Cour quelqu’un qui me barre le passage, l’obscurité m’empêche de distinguer qui c’est ; je ne doute pas que ce ne soit Milord Ridling qui m’attend, je lui crie défendez-vous & je lui donne deux coups d’épée qui le font tomber mort.