nence, coquette à l’excès, pouvant donner des leçons dans l’art de plaire, pétrie de graces ; enfin, rien ne m’a jamais charmé comme elle. Pour la recevoir, je veux lui donner un Spectacle complet qui l’enchante, & qui lui fasse desirer de jouer la Comédie avec nous : ma fortune est considérable, je l’épouse à cette condition, & je suis sûr pour-lors d’avoir la meilleure Troupe de Société qu’il y ait dans les environs de Paris.
Ce projet est charmant !
Nous jouerons l’Automne, la Comédie deux ou trois fois la semaine.
Cela sera délicieux ! c’est tout ce que j’aime ! que ne puis-je dire comme vous,
Nous ne formerons plus qu’une même famille,
Allez, de mes desseins instruisez la Castille.
J’admire votre mémoire, vous êtes un homme précieux ! on n’a pas besoin de vous dire en fait de Comédie :
Rodrigue, as-tu du cœur ?