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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/313

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Cécile.

Non, mon cher André, tu connois le fond de mon cœur, je ne crois pas que tu m’en accuses, ni que tu puisses jamais le craindre.

André.

Voudrois-tu exposer cet Enfant à perdre, un jour, cette innocence si précieuse que nous devons lui conserver ?


Scène IX.

ANDRÉ, CÉCILE, PIERRE HONORIN, LA MÈRE TOINETTE, TOINON.
Pierre Honorin, dans le fond avec la Mère Toinette & Toinon, considérant André & Cécile.

Quel spectacle enchanteur & touchant !

Cécile.

André, tu m’affliges avec cette idée. Quand la crainte me fait penser…