noir qui règne dans votre ame ; vous devez être sûre de l’amour le plus constant ; je suis à vous pour la vie ; je veux partager avec vous tout ce que je possède, ou plutôt, je n’ai plus rien à moi, tout, avec mon cœur, va vous appartenir.
Quelle est votre erreur ? Mais il est impossible que vous pensiez autrement ; oui, vous devez croire que l’intérêt pourroit me déterminer en votre faveur. Hélas ! je n’ai que trop acquis à ce prix, cette opinion que l’on doit avoir de moi, & que tout le monde en a, sans doute.
En vérité, je ne vous conçois pas ; je ne puis vous rien dire qui ne vous afflige de plus en plus.
C’est que vous ne connoissez pas ce qui se passe dans mon cœur. Je ne puis vous tromper ; quand même vous m’aimeriez autant que vous le dites, vous ne pourriez rien attendre de moi.
Vous aimez quelqu’un ?