Page:Carmouche - Le Petit Berger de Montfermeil, paru dans Le Diable boiteux, 05 juin 1824.djvu/8

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Un prince pleure sa couronne,
Un berger pleure son troupeau.

Dans les vallons, sur la montagne,
L’enfant et son chien ont couru…
Et les échos de la campagne
À leurs cris ont seul répondu.
Il trouve une noce en cadence
Qui veut l’entraîner sous l’ormeau…
Pour lui, plus de jeu, plus de danse…
Ses maîtres n’ont plus de troupeau.

Leur toison, qu’aux ciseaux on livre,
Venait, dit-il, les enrichir,
Leur donnait un peu d’or pour vivre,