Page:Carnet de guerre d'Alton Dondeyne.pdf/83

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Enfin, nous fûmes rassemblés au poste de Ct, environ trois cents prisonniers, un mélange du 413ème, du 414ème, du 41ème Colonial et des noirs qu’on avait joints a notre division pour l’attaquer et qui se trouvaient tout hébétés de se trouver là. On nous fit remettre, toutes nos correspondances puis en route pour le poste de commandement de la Division.

Nous étions maintenant des non-combattants, Mais ; Hélas !! nos souffrances n’étaient pas terminés. Sur notre chemin, nous vîmes des prisonniers russes, travaillant sous nos coups de canon.

Puis, après que le général allemand nous eus passaient en revue, nous repartions sous la garde de quelques artilleries ; à l’arrière. Nous étions encore tout fiévreux, et à chaque source que nous trouvions sur la route, nous nous arrêtions pour boire des litres et des litres d’eau d’une seule traite.

Maintenant, l’artillerie française, semblant tout à coup, pris de folie furieuse, faisaient derrière nous, un « Sabbat Infernal ».

Parfois, nous nous retournions, semblant