Page:Carnet de guerre d'Alton Dondeyne.pdf/85

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arrogant et ivre comme trente-six Polonais qui nous dit : que la France était une Grande Nation, mais employer des vilains cochons noirs en désignant les nègres qui se trouvaient parmi nous.

Après une heure de pause, escorter maintenant par les Hulans, nous voilas partis cette fois par la route, et après une marche d’environ quinze kilomètres, nous arrivames a Piennes pour passer la nuit.

2 août :

Départ a neuf heures du matin, nous avons cette fois pour escorte des Hussards de la Mort, nous sommes toujours en France envahie, et dans les villes que nous traversons, nous voyons les maisons transformer en écurie pour la cavalerie Boche, rien n’est respecté, ici une armoire a glace sert de garde-flanc, là un piano sert de mangeoire, ect : Nous arrivons a Landres (Meurthe et Moselle) ou nous sommes parqués dans l’Église.