Page:Carnet de guerre n°1 d'Alexandre Poutrain.pdf/121

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tures à Cambrai, que nous avons une batteuse en cours de travail aupres d’une meule d’avoine… »

« Finissez de livrer l’avoine à Boyelles, ensuite vous conduirez le blé à Bapaume. »

En sortant du bureau, je vois arriver sur la Place un convoi d’une trentaine de voitures. Un officier le dirige. Il y a de nombreux sous-officiers et brigadiers et xxx un grand nombre de soldats. Les attelages se répartissent par toutes les fermes, ensachent les grains qu’ils trouvent dans les greniers et les chargent en voiture.

Je réclame un bon pour chaque particulier. L’officier me répond qu’il me donnera un bon global quand le travail sera terminé.

Quand le travail fut terminé, l’officier était parti.

Je vais réclamer aupres du commandant. Il me répond que j’aurai un bon, que j’attende.