Page:Carnet de guerre n°2 d'Alexandre Poutrain.pdf/120

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Brisset qui habite Aubigny-en-Artois, me dira que le général Pétain était logé chez lui, que le dimanche dix Mai 1915, il lui a confié : « Nous avions préparé une attaque sur Vimy. J’étais persuadé que nous allions percer le front, que nous allions passer. Nous avons en effet rompu le front allemand à Vimy, mais nous n’avons pas été soutenus par la réserve, qui ne croyait pas au succès de cette attaque. Nous avons dû revenir à nos positions. »

Enfin un soldat, qui prit part à cette attaque, dont je ne puis me rappeler le nom, m’a affirmé que ce dimanche là au matin, les Français ont fait chauffer du café et l’ont bu sur la Place de Vimy.


Nimann convoque à la commandature les jeunes filles d’ouvriers, dès l’âge de quinze ans, pour les faire travailler. Elles sont réparties en deux groupes