perdre s’il survenait une évacuation précipitée.
Dès leur arrivée, les hommes d’Ayette et de Douchy avaient été groupés avec les travailleurs de Croisilles. Ils sont occupés à l’entretien des routes.
Les allemands ne tardent pas à faire travailler les jeunes filles. Ils les installent dans une salle chez Eugène Sauvage. Elles sont seules, elles ont un foyer et du charbon à leur disposition ; elles sont installées autour d’une table, et trient des lentilles. Elles s’amusent à compter les grains pour savoir celle qui en fera le moins.
Il est de toute évidence que les allemands ne cherchent qu’à ennuyer les civils et à écouler le plus possible de Bons Communaux.
Les allemands abattent tous les noyers, les expédient en Allemagne. Ils serviront à faire