intendant fatigué de toujours répéter la même chose, à bout de salive et d’argument, me crie furieux « Sortez ! — Je ne demande pas mieux. »
Je rentre souper.
Joséphine comme toujours quand je tarde à rentrer, avait descendu ma valise qui est toujours prête.
Le dix neuf, le commandant m’avertitinforme que demain tous les hommes valides partiront. « Ils iront à pied à un village pas bien éloigné. » Il m’avertit que je ferai partie de ce convoi — « Mr le commandant, avez-vous pensé au ravitaillement. Va-t-il m’accompagner ? Vous savez que je n’ai pas de droit de l’abandonner. — Je verrai demain. »
Adalbert annonce dans les rues ce prochain départ.
Michel, Adalbert, Victor, Fabius vont partir. Nous ne resterons à la maison que Joséphine, la femme de Fabius, leur garçon