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Page:Carnot - Essai sur les machines en général, 1786.djvu/12

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celui-ci dérivent naturellement d'autres principes plus ou moins généraux, dont plusieurs sont déjà connus et très-célèbres, mais qui ont été jusqu'ici (du moins pour la plupart) ou peu exagérés, ou vaguement expliqués, plutôt que rigoureusement démontrés.

Sans sortir des principes généraux, j'ai réuni dans un scholie, et le plus clairement qu'il m'a été possible, les remarques les plus utiles à la pratique, et qui m'ont paru mériter par leur importance un développement particulier ; tout le monde répéte que dans les Machines en mouvement on perd toujours en temps ou en vitesse ce qu'on gagne en force ; mais après la lecture des meilleurs éléments de mécanique, qui semblent être la vraie place où doivent se trouver la preuve et l'explication de ce principe, son étendue et même sa vraie signification sont-elles faciles à saisir ? Sa généralité a-t-elle, pour la plupart des Lecteurs, cette évidence irrésistible qui doit caractériser les vérités mathématiques ? S'ils éprouvaient cette comparaison frappante, ne verrait-