Aller au contenu

Page:Carnot - Essai sur les machines en général, 1786.djvu/49

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

l'autre sera obtus, et son cosinus égal au cosinus de l'autre, pris négativement.

Il suit de là que le moment de la quantité de mouvement perdue par le système général, à l'égard d'un mouvement quelconque géométrique, ( lequel est nul, comme on l'a vu ci-dessus ), est la même chose que la différence entre le moment de quantité de mouvement perdue par une partie quelconque des corps qui le composent, et le moment de la quantité de mouvement gagnée par les autres corps du même système ; donc cette différence est égale à zéro ; donc l'une de ces deux quantités est égale à l'autre, c'est-à-dire que le moment de quantité de mouvement perdue dans le choc par une partie quelconque des corps du système, à l'égard à un mouvement quelconque géométrique, est égal au moment de quantité de mouvement gagnée par les autres corps du même système.

On peut donc, de la définition précédente, recueillir les trois propositions contenues dans le théorème suivant.


Théorème.


XXII. Dans le choc des corps durs, soit que ce choc soit immédiat, ou qu'il se fasse par le moyen d'une Machine quelconque sans ressort, il est constant qu'à l'égard d'un mouvement quelconque géométrique :

1°. Le moment de la quantité de mouvement perdue par tout le système, est égal à zéro.

2°. Le moment de la quantité de mouvement perdue par une partie quelconque des corps du système, est égal au moment de la quantité de mouvement gagnée par l'autre partie.