Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/108

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excité ma curiosité. Ma surprise fut extrême ainsi que ma joie, en apercevant un petit membre singulier étendu le long de ses cuisses et attaché entre elles deux, au milieu de deux petites boules ovales. Ah ! je n’en puis douter, m’écriai-je avec transport, c’est un homme ! c’est un dieu ! c’est l’amour qui me l’envoie ! Je presse cet objet dans mes mains ; je le baise et rebaise au souvenir de la volupté qu’il m’a procurée. Je lève ma chemise et mon doigt agit ; mais ce que porte Jeannette a quelque chose de plus flatteur. Je me mets nue, je monte sur le lit, j’écarte les cuisses et je me baisse de manière que, prenant ce doigt, d’une nouvelle espèce pour moi, je le levai jusqu’à la fente de l’amour ; et, le promenant le long de la rive de la volupté, je le sentis croî-