Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/165

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nouvelle position pénètre jusqu’au fond du sanctuaire de l’amour, et qui en parcourt toute l’étendue avec autant de variété que de rapidité, fait jaillir d’abondans flots d’amour : presqu’inanimée je me laisse aller sur Brabant, je le serre mollement dans mes bras, et ma bouche qui déjà ne lui donne plus que ces baisers qui, par l’intervalle qui règne entr’eux et leur douce impression, attestent à quels degrés le sentiment du bonheur et de plaisir se sont emparés de moi, ma bouche reçoit le témoignage du plaisir de Brabant. Une abondante ablution la remplit, tandis que la sienne reçoit celle que le même plaisir fait répandre à Durancy ; tous les quatre nous sommes plongés dans une ivresse égale : tous les quatre nous recevons des témoignages non équivoques de la volupté