Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/250

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cher la racine de son priape, afin qu’aucune partie de son corps ne soit exempte de la volupté.

Pendant ce temps-là, j’applique les mains à droite et à gauche, sur le derrière des hommes, sur le dos desquels je suis renversée, les deux autres, placés à côté de moi, me présentent tour à tour leur cul et leur priape ; si l’un d’eux me couvre de baisers, l’autre de son doigt anime les rives de la fontaine du plaisir. A peine en a-t-il fait sentir quelque effet que son compagnon lui succède dans cet aimable jeu. Enfin, que vous dirai-je, le premier acte de notre union se consomma ; ces tableaux variés, attrayant, du dieu des plaisirs, présentés à notre vue, lui donnèrent un prix que je ne saurais trop apprécier et qui fut cimenté par six libations.