Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/268

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la rue. Le bourreau, ensuite, pour comble de cruauté, passe le reste de la nuit avec moi. Depuis ce temps, je ne vois plus mon cher Saint-Far qu’avec beaucoup de précautions. J’avoue que cela m’ennuie quelquefois, et que je désirerais un ami qui pût, sous prétexte d’être celui de Mondor, être véritablement le mien. J’ai cinq ou six adorateurs, qui me pressent beaucoup ; mais mon cœur ne peut se décider encore à faire un choix.

L’éditeur. Voilà où en est l’histoire de la belle Caroline. Il faut espérer qu’elle se décidera dans le choix à prendre les cinq ou six ; elle paraît pouvoir soutenir une pareille entreprise. Pour moi, si j’étais du nombre de ces cinq ou six, j’abandonnerais bien volontiers tout ; je ne veux pas être acteur dans ces scènes de débau-

  TOME II.
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